Avant celui du temps gris, retour au Cintu dans le sillage de Pierre Pietri, notre Valeruz insulaire,
toujours en pointe avec son matériel de pointe, pour une tentative de descente à skis de la Tuckett.
Le canyon dont le ressaut initial baille largement est délaissé pour une montée à droite en direction
de la tour penchée.
Zig et zag entre coulées, mini séracs et rimayes pour rejoindre la base des immenses boursouflures
qui gonflent la montagne sous les éboulis de la pointe ensevelis sous une couche de crème ultra épaisse.
Les peaux portent jusqu'au plan très incliné de la Tuckett, qui donne accès à une selle neigeuse.
Echec et mat, Francis Fox a gagné la partie car la suite alterne goulotte de glace et fine pellicule de
neige sur dalles.
D'ailleurs la Tuck est-elle skiable ?
Glisse de retour sur neige veloutée après un départ sur pente, comme le pur malt des Hihlands, à plus de 40°.
Au passage Pierre se venge par la descente partielle du toboggan de la tour penchée.
La Pampanostra coiffée d'une inquiétante corniche semble en conditions. FBI

Accés par tighiettu et à pied à ce vallon sauvage. Monté par le GR classique jusqu'à traverser la rivière sous le refuge puis j'ai longé le ruisseau de Crucetta jusqu'au plateau sous Capu Rossu. La neige était dure et nous avons poursuivi en crampons jusqu'au col.
L'altitude de la neige skiable en versant Nord est actuellement 1700 m.
Les vallons jusqu'à Punta Crucetta sont bien pleins.
Pas d'observations récentes de coulées.
Les mouflons sont omniprésents.

Aujourd'hui, conditions atmosphériques, stratosphériques dans la Restonica
où les sommets en sudation libèrent la neige qui alimente des torrents sonores.
Ski dans la combe finale de la Ghjuvan Paolu sous un bombardement intensif de grésil.
Au dessus de 1800 couche de neige toujours aussi épaisse saupoudrée d'une fine pellicule récente.
Dans le bas neige lourde comme l'eau.
Personne dans la Maniccia, mais quatre skieurs dans le couloir de Goria.
Fin des départs de Grotelle rive droite, il faut aller plus haut sur le plateau à 1500 pour mettre les skis.
Accueil toujours aussi chaleureux chez Théo. FBI

Pas mal de monde ce matin dans la restonica. Des basques qui montent vers goria et 2 skieurs insulaires qui prennent le même chemin. Pour nous ce sera la brèche de Sorbo. On arrive jusqu'au grotelles sans problèmes et il y a déjà deux voitures. Les skis sur le sac jusqu'au plateau aprés les bergeries du mélo et il faut remonter asser haut pour traverser le ruisseau et remonter sous le verrou du lac. Il y a une fine couche de neige fraîche qui change l'aspect de la montagne. Entre les deux lacs la couche est un peu plus épaisse et elle porte bien. Aprés capitelo elle devient plus lourde car le soleil essai de sortir des nuages. Les derniers 150 m seront pénible, la neige botte sous les skis et on finira par les porter pour terminer. La descente sera un grand moment et dans le couloir de goria les cris de joie laissent entendre que les conditions sont également supers (hein tony !!). On se retrouvera au mélo. En dessous la transfo est déjà bien avancée et on va croiser des marcheurs sur toute la montée du mélo. Merci chris pour cette superbe descente de sorbo.

15 av 09.
Avec Pierre Pietri, on danse sur la neige, en recto verso au Migliarellu, en
passant du val d'Agnone à celui de Curacchia.
Sur la musique de "Ckeek to Cheek" en piste donc pour un ski slow dans Curacchia,
secret, isolé et sauvage où la fougue du relief a crée des rebonds et des ressauts géants
gavés de neige jusqu'à 1600.
On quitte la bie de Vittulu en passant par celle de Tortettu entourée d'hêtres dévetus. Après
la passerelle vers 1500 on chausse les skis pour la remontée en direction du Migliarellu
dôme neigeux superbement corniché. On croise les arbres cuivres (Sorbi, Sorbiers) plantés
dans la neige comme les piquets festonnés d'un slalom gigantissime.
Par le couloir de Strapacoli on pénètre dans la laque blanche et vierge de Curacchia un
lieu magique et feérique, heureusement rarement skié ( Première à skis connue au printemps 89 par
Nono, Pierre, Francis, venant de l'Onda). Un bonheur pur et dur !!
Dénivelée skiable 1700 m et plus selon les conditions physico-chimiques de la neige et des
participants. FBI

Belle journée ensoleillée, départ 8H15, chaussage à 1450 m (dans quelques jours ce sera après le ruisseau et la dalle), bon regel nocturne, neige moyennement portante.
Cramponnage 200 m après le départ du Ravin Borba, et traversée au dessus des dalles.
Montée ensuite possible en couteaux et peaux (léger déchaussage au dernier mur avant le vallon final).
Neige de printemps excellente sur sous-couche portante au dessus de 2000.
Moquette en surfusion comme dirait Martial sur les faces sud de Crucetta-Tighiettu et vraisemblablement sur le secteur Pointe des Éboulis-Cintu.
De belles courses encore en perspective (Forca, Pampanosa)
Quelques skieurs et traces observées.

Antoine F. et Ben

Neige encore abondante dans le secteur Rotondo-Restonica. Conséquence plusieurs skieurs dans la vallon de Rinoso en provenance de la Maniccia balayée par un vent soutenu. On croise une équipe locale de deux skieurs, suivie par "Volcan" un bouvier-bernois accompagné de ses deux maîtres, puis un groupe de quatre skieurs bavarois dont un surfeur qui alternent sur cette île hors série, ski, kayak,parapente, bains de mer ! De Pta Muzzela descente partielle d'un petit bijou, la vallon de Forci, qui mène aux bies de Caracutu. Retour par cirque des cascades, sur neige lourde à Grotelle chez Théo pou dégustation d'un fiadone délicieux préparé par Manu.

Un grand classique : le couloir de la MINUTA
Couloirs et canyons aériens sont devenus les terrains favoris des amateurs de glisse. En témoigne cette
photo spectaculaire, du couloir de la Minuta qui se dresse au dessus de la Tumaginesca prise par TG lors de la descente en solo réalisée le 8 avril.
FBI

Encore une belle matinée avec un départ de Grotelle à ski.
La neige est dure pendant toute la montée grâce au soleil voilé.
Nous avons attaqué la descente vers 10h30. La neige était toujours dure versant Goria puis transformée quand nous avons basculé versant Restonica.

Solo dans la combe Nord de la Forca qui grimpe à 2500 m au dessus du départ de la Tuckett, là ou le Cintu dresse
sa muraille dorée de lichens jaunes.
AR par le canyon de Borba itinéraire classique d'ascension du Cintu à skis emprunté dès les années 70. Le premier ressaut commence à s'ouvrir.
Dans le canyon neige ferme le matin puis assouplie par le feu thermonucléaire. Dans le très haut poudre puis téflon sur le reste du parcours.

Trois skieurs venant des Eboulis en transit vers Manica.

Enormément de neige entre 1800 - 2600 m pas surprenant avec une Nivose Maniccia classée number one de toutes les Nivoses de l'hexagone.
Purge générale et généreuse des pentes au levant.

La Pampanosa se prépare pour l'ultime run du printemps. FBI